Grippe, danger des antipyrétiques

Le texte qui suit a été écrit comme commentaire à une observation d’un cas de grippe chez un enfant, et a déjà été publié par Egora. Je le reproduis ici.

L’histoire de cet enfant de 2 ans et demi rappelle que la grippe peut être grave, voire mortelle, et qu’il n’y a pas de traitement curatif véritablement efficace contre elle.

Je tiens à signaler que la pratique actuelle qui consiste à prescrire systématiquement des antipyrétiques comme le paracétamol au cours d’infections virales comme la grippe me semble contestable, voire dangereuse, car susceptible d’aggraver la maladie. La fièvre est un symptôme de la maladie mais pas la cause, elle  est probablement un mécanisme de défense de l’organisme et le fait de la décapiter par un antipyrétique peut aggraver la maladie.

J’ai indiqué à maintes reprises dans Pharmacorama, en m’appuyant sur des données de la littérature,  ma réticence contre l’usage systématique de paracétamol comme antipyrétique. J’indique ici des textes écrits à ce sujet  au cours des précédentes années.

« La fièvre un moyen de défense naturelle… »

« Pédale douce sur le paracétamol... »

« Pour faire baisser la fièvre chez l’enfant… »

« L’aspirine aggraverait-elle la grippe… »

« Fièvre, varicelle, AINS. « 

« Varicelle et AINS, danger connu« 

Additif:

Selon le BOOKS du jour, The Spanish Flu de Pale Rider, au cours de la grippe espagnole, 1918, « Les Américains avalèrent de l’aspirine en quantités astronomiques, les Indiens préfèrérent, eux, les infusions aux plantes ».

 

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