Incidence de la fibrillation auriculaire selon le type d’antihypertenseur utilisé

Les antihypertenseurs  diminuent le risque d’apparition d’une fibrillation auriculaire en abaissant la pression artérielle mais tous n’ont pas nécessairement la même efficacité.

Des auteurs, pour la plupart suisses, dans un article publié dans Annals of Internal Medicine du 19 janvier 2010, ont évalué le risque de fibrillation auriculaire chez un grand nombre de malades hypertendus traités par différents types d’antihypertenseurs.

Leurs résultats montrent que le risque de fibrillation auriculaire, en prenant comme référence les malades traités par inhibiteurs calciques, est réduit d’environ 25 % chez les malades traités par les autres antihypertenseurs : inhibiteurs de l’enzyme de conversion, IEC, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, ARAII ou sartans et bêta-bloqueurs. Des résultats allant dans le même sens ont été publiés en 2004.

Il est à noter que dans cette étude l’utilisation d’un diurétique parallèlement à chacun des autres types d’antihypertenseurs était possible et son rôle éventuel n’a pas été pris en compte. Par ailleurs les médicaments de chaque catégorie d’antihypertenseurs utilisés n’ont pas été cités.

Le risque plus élevé d’observer une fibrillation auriculaire lors d’un traitement de l’hypertension artérielle par un anticalcique comparativement à un IEC ou un ARAII mérite d’être pris en compte lors de la prescription d’un antihypertenseur.

Voir aussi un autre récent article sur antihypertenseurs et infarctus du myocarde.

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