Consommation d’acides gras oméga-3 et risque de diabète de type 1 chez l’enfant

La prise d’huile de foie de morue dans l’enfance pourrait diminuer le risque de diabète de type 1. Cet effet bénéfique pourrait provenir soit de la vitamine D soit des acides gras oméga-3 qu’elle contient.

 

Une étude publiée dans le JAMA du 26 septembre 2007, intitulée « Omega-3 polyunsaturated fatty acid intake and islet autoimmunity in children at increased risk for type 1 diabetes »  a été menée chez des enfants de moins de huit ans, génétiquement prédisposés à un diabète de type 1, pour savoir si  l’alimentation, selon sa richesse en acide gras oméga-3 ou oméga-6, pouvait modifier le risque de diabète détecté par l’apparition d’anticorps anti-ilots de Langerhans.

 

Cette étude, en pratique extrêmement complexe, aboutit à la conclusion qu’une alimentation riche en acides oméga-3 dans l’enfance réduit d’une manière statistiquement significative le risque de diabète de type 1 chez les enfants prédisposés.

 

Rappelons que les acides polyinsaturés oméga-3 sont l’acide alpha-linolénique, 18:3 (veut dire 18 atomes de carbone et 3 double liaisons), l’acide eicosapentaénoique, 20:5, EPA, l’acide docosapentaénoïque, 22:5, l’acide docosahexaénoïque, 22:6, DHA. L’acide alpha-linolénique est présent dans les huiles végétales de soja et de colza et en plus faible quantité dans la graisse de poulet et de canard. Les acides eicosapentaénoique, docosapentaénoïque et docosahexaénoïque sont présents dans les huiles de poissons, sardine, hareng, maquereau, truite, saumon… Dans l’organisme l’acide alpha-linolénique est métabolisé en acide eicosapenténoïque et docosahexaénoïque. Voir Lipides pour complément d’informations.

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