Vaccin antipapillomavirus, Gardasil*, Cervarix*et cancer du col de l’utérus

Les papillomavirus humains, appelés PVH, sont des virus à ADN ayant un tropisme pour la peau et les muqueuses. Ils sont à l’origine des verrues et des condylomes de la région anogénitale. Les infections génitales (col utérin, vagin) à Papillomavirus qui sont le plus souvent de type PVH16 et PVH18 (les plus impliqués dans le développement d’un cancer) et de type PVH6 et PVH11, peuvent conduire à des cancers du col de l’utérus. Les infections à PVH sont récidivantes, persistantes, difficiles à éradiquer avec les moyens actuels. Ceci a conduit au développement de vaccins antipapillomavirus.

Deux vaccins devraient bientôt être disponibles. Le premier qui a déjà obtenu l’AMM européenne est le Gardasil*, vaccin quadrivalent recombinant contenant certaines protéines de la capside des virus de type 6, 11, 16 et 18. Le vaccin est administré par voie intramusculaire en 3 injections, la deuxième deux mois après la première et la troisième six mois après la première. Au cours des essais cliniques, le Gardasil* a donné de bons résultats dans la prévention des infections à PVH et a été bien toléré. Il reste à s’assurer sur un plus grand nombre de sujets de sa bonne tolérance concernant, notamment, l’incidence des maladies auto-immunes. Le deuxième vaccin antipapillomavirus est le Cervarix*, vaccin bivalent de type 16 et 18 en cours de demande d’AMM.

Rappelons que le traitement actuel des condylomes est local : cryothérapie, application d’acide trichloracétique, application de crème à base de podophylotoxine (Condyline*solution), application de crème d’Imiquinod (Aldara*). L’injection locale d’interféron a été proposée.

La podophyllotoxine est un antinéoplasique, voir Podophyllotoxine, donc à manier avec précaution.

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