Atomoxetine, Strattera*, troubles de l’attention avec hyperactivité

L’atomoxétine est une molécule connue depuis les années 1975 et qui est commercialisée dans certains pays dont les USA sous le nom de Strattera* avec l’indication traitement du déficit d’attention avec hyperactivité, à partir de 6 ans.

C’est un inhibiteur sélectif de la recapture de noradrénaline. Sa structure chimique est indiquée ci-dessous :

Ses effets indésirables rappellent ceux de l’amphétamine, anorexie, perte de poids, irritabilité, insomnie, palpitations, tachycardie, élévation de la pression artérielle. L’atomoxétine pourrait augmenter le risque de tentatives de suicide.

L’atomoxétine est métabolisée par le cytochrome CYP2D6 en un métabolite actif hydroxylé. Il peut en résulter des interactions médicamenteuses d’origine pharmacocinétique, venant s’ajouter aux interactions de type pharmacodynamique.

Strattera* n’est pas actuellement commercialisé en France mais il a été utilisé en ATU. On ne voit pas ses avantages par rapport au méthylphénidate.

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2 commentaires on “Atomoxetine, Strattera*, troubles de l’attention avec hyperactivité

  1. Je viens de lire ceci:

    « Strattera* n’est pas actuellement commercialisé en France mais il a été utilisé en ATU. On ne voit pas ses avantages par rapport au méthylphénidate. »

    C’est vraiment étonnant parce que ce médicament est sur le marché Canadien actuellement et qu’il est très apprécié des parent qui ont un enfant atteint du TDAH. Pour mes clients, c’est devenu la seule solution après avoir utilisé le méthylphénidate sous plusieurs formes.

    J’ajoute aussi que pour moi, c’est la première fois que j’observe que le Canada devance la France en matière de commercialisation d’un nouveau médicament. Vu du Canada, la France nous apparait comme une sorte de paradis du médicament par l’abondance des molécules que vous avez sur votre marché.

    • Si l’impression que vous avez au Canada se confirme, tant mieux car le méthylphénidate n’est pas une panacée. On va suivre les résultats des essais cliniques à venir et les données de la pharmacovigilance et je souhaite qu’ils vous donnent raison mais parfois l’optimisme du lancement d’un nouveau produit s’estompe.

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