Romosozumab, nouvel anti-ostéoporotique?

Le romosumab est un anticorps monoclonal qui se fixe à la sclérostine et l’inhibe.

La sclérostine est une protéine d’environ 200 acides aminés, sécrétée par les ostéocytes qui sont des ostéoblastes piégées entre des lamelles osseuses. La sclérostine se fixe à la protéine LRP5/6 et inhibe la voie de signalisation intracellulaire Wnt-caténine. Les personnes déficientes en sclérostine ont une densité osseuse élevée et une plus grande résistance aux factures. L’inactivation de la sclérostine augmente la densité osseuse et réduit le risque de fractures.

Un essai clinique publié dans le NEJM du 20 octobre 2015 a étudié l’effet d’une injection mensuelle de romosozumab pendant 1 an  chez des femmes ménopausées âgées de 55 à 90 ans puis 2 injections de dénosumab, 1 tous les 6 mois. Au bout de la première année il y a eu 0,5 % de factures vertébrales dans le goupe romosozumab et 1,8 % dans le groupe placebo, 1,6 % de fractures non vertébrales dans le groupe romosozumab et 2,5 % dans le groupe placebo. A 2 ans il y a eu  0,6 % dans le groupe romosozumab et 2,5 % dans le groupe placebo. Les effets indésirables ont été sensiblement identiques dans le groupe romosozumabet placebo.

Un autre type d’anti-ostéoporitique en perspective?

Information complémentaire sur le denosumab

 

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