Inhibiteurs de la pompe à protons, IPP, et risque de démence ou d’insuffisance rénale chronique

Des auteurs allemands publient dans le JAMA, online 15 février 2016, une étude comparant le risque de démence chez des personnes âgées de 75 ans et plus, plus de 70 000, selon qu’ils aient été ou non traités par des inhibiteurs de la pompe à protons, IPP, oméprazole, ésoméprazole, pantoprazole, lansoprazole, rabéprazole.

Les résultats montrent que les personnes ayant été exposées aux IPP ont un risque plus élevé d’environ 50 % de présenter une démence.

On peut s’interroger sur la véracité de ce résultat mais une expérimentation chez la souris a montré que les IPP augmentaient les concentrations de la protéine bêta amyloïde dans leur cerveau.

La prescription d’IPP ne serait-elle pas trop systématique, notamment en prévention des effets indésirables digestifs d’autres médicaments.

IPP et insuffisance rénale chronique

Par ailleurs, un autre article publié dans le JAMA Intern Med en février 2016 indique que chez les personnes traitées par inhibiteurs de la pompe à protons, IPP, le risque d’incidence dune insuffisance rénale chronique est augmenté d’environ 50 %, en comparaison avec ceux qui n’ont pas pris d’IPP et avec ceux qui ont pris des antagonistes des récepteurs H2 de l’histamine comme antisécrétoires gastriques.

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