Un traitement hormonal substitutif, THS, de la ménopause, apparemment bien toléré

Une étude danoise, publiée dans le BMJ, concernant les effets indésirables d’un traitement hormonal substitutif, THS, de la ménopause a débuté en 1990 et a concerné 1006 femmes de 45 à 58 ans venant d’être ménopausées. Elles ont été mises soit sous THS soit sous placebo. Le traitement a été poursuivi pendant 10 ans et arrêté en 2002 lorsque des craintes concernant l’innocuité du THS ont été publiées dans la littérature. Les femmes ont été suivies pendant six ans de plus après l’arrêt du THS. Le THS correspondait à la spécialité Trisequens* (2 mg d’estradiol pendant 12 jours, 2 mg d’estradiol plus 1 mg de noréthistérone pendant 10 jours, 1 mg d’estradiol pendant 6 jours).

Le critère composite mortalité, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque a été statistiquement plus faible dans le groupe THS que dans le groupe placebo, la mortalité seule était aussi plus faible, 15 contre 26, mais non statistiquement significative. La fréquence des cancers et des accidents vasculaires cérébraux n’a pas été plus élevée dans le groupe THS que dans le groupe placebo.

Ceci est peut-être de nature à tempérer les craintes liées au THS de la ménopause.

Voir « Estrogènes » « Association estroprogestative substitutive ».

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