Pasiréotide dans la maladie de Cushing

Le pasiréotide ou pasireotide est un analogue de la somatostatine qui inhibe la sécrétion de l’hormone de croissance, nous en avons déjà parlé, et qui inhibe également la sécrétion d’ACTH.

Un article paru dans le NEJM du 8 mars 2012 montre que le pasiréotide, à la dose de 600  et 900 microgrammes deux fois par jour par voie sous-cutanée chez des malades atteints de la maladie de Cushing avec adénome hypophysaire, réduit considérablement la sécrétion excessive de cortisol dont le taux dans le plasma, l’urine et la salive s’abaisse nettement. Le pasiréotide apparaît comme une  nouvelle possibilité thérapeutique de la maladie de Cushing.

Le principal effet indésirable du pasiréotide est d’entraîner une hyperglycémie par diminution de la sécrétion d’insuline. Si un diabète apparaît, il faut le traiter.

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