Heureusement qu’il y a des vétérinaires

J’ai été très heureux d’apprendre que là où on manque de médecins on allait faire appel aux vétérinaires pour soigner les malades (de l’espèce humaine). Cela ne m’étonne pas, il était courant dans les fermes de voir, lorsque le vétérinaire avait fini de soigner les bêtes, les paysans lui demander son avis sur leur propre état de santé. D’ailleurs, qui peut mieux qu’un vétérinaire prescrire un remède de cheval. A l’inverse, j’ai autrefois remplacé un médecin très réputé pour soigner les chiens et un autre qui était propharmacien et il y avait dans le coffre de sa 2 chevaux un stock de médicaments pour parer  aux diverses éventualités (en ce temps-là on faisait beaucoup de visites à domicile). Les professionnels de santé  sont interchangeables. Ainsi on peut s’adresser à un vétérinaire pour un accouchement et faire appel (car il faut se déplacer) à une sage-femme, un médecin ou un pharmacien pour un vêlage ou un poulinage difficile, dans tous les cas il ne s’agit que de parturition. Pendant que les vétérinaires s’occuperont des malades, les officines de toilettage pour chiens  prendront en charge la santé du chien. Enfin lorsque le pharmacien vaquera à ses nouvelles occupations, vaccinations, prélèvements, analyses médicales, et que son officine se confondra totalement avec un supermarché, pour assurer la vente des médicaments, Leclerc pourra lui venir en aide. Pour le moment les médecins ont d’autres préoccupations, ils vont devenir « performants », la Sécurité Sociale ayant remplacé les visiteurs médicaux pour leur éducation. Et puis en dernier recours penser aux pompiers qui sont les plus rapides.

 Mais il n’y a pas que des déserts médicaux, il y en a d’autres, l’Assemblée Nationale par exemple. Quand les députés sont trop épars on pourrait remplacer les absents par quelques désœuvrés qui traînent dans les rues de Paris, ils auraient peut-être des  idées. Mais les députés ne sont pas comme les médecins, ils sont irremplaçables. 

Revenons à nos moutons, même si dans certains domaines comme celui de la recherche et de la biologie le fait d’être médecin, pharmacien, vétérinaire ou autre importe assez peu, dans la pratique quotidienne : chacun son métier et les vaches seront bien gardées. 

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