Vitamine D, nouvelles perspectives d’utilisation

 Vitamine D et fractures

Un article paru dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism de juin 2010 rapporte les résultats d’une étude concernant la relation entre la fréquence des fractures et la concentration plasmatique de 25-hydroxyvitamine D, mesurée par LCMS, chez des suédois âgés (71 ans en moyenne). Le risque de fracture était augmenté de 60 pour cent chez ceux dont la concentration de vitamine D2 était inférieure à 40 nmol/litre. Au dessus de cette valeur il n’y avait pas de corrélation entre le risque de fractures et la concentration de vitamine D.

Les auteurs considèrent que la déficience en vitamine D n’interviendrait dans le risque de fractures que chez environ 3 % des suédois âgés.

Vitamine D et déclin cognitif

Selon un étude menée en Italie et publiée dans Archives of Internal Medicine du 12 juillet 2010, le déclin cognitif de personnes âgées de plus de 65 ans, est substantiellement plus marqué chez celles dont la concentration plasmatique en 25(OH)D est inférieure à 25 nmol/L comparativement à celles dont la concentration est supérieure ou égale à 75 nmol/L.

Vitamine D et dépression

Une étude publiée dans Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, juin 2010, montre que le risque de dépression est plus élevé chez les personnes âgées de plus de 65 ans, notamment les femmes, dont la concentration plasmatique est inférieure à 50 nmol/L par rapport à celle dont la concentration est supérieure à ce taux.

 Vitamine D et maladie de Parkinson

Un article publié dans Archives of Neurology du 7 juillet 2010 montre que le risque de développer une maladie de Parkinson est plus élevé chez les personnes dont la concentration vitamine D plasmatique se situe dans le quartile le plus bas par rapport à celles qui se trouvent dans le quartile le plus élevé.

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