Antipsychotiques de deuxième génération et troubles métaboliques

Les antipsychotiques dits de deuxième génération, notamment l’olanzapine, sont connus pour entraîner des troubles métaboliques, prise de poids, hyperglycémie, hyperlipidémie. En 2003, la FDA et diverses autorités américaines avaient recommandé de mesurer la glycémie et de faire un bilan lipidique avant de prescrire un antipsychotique de deuxième génération.

Une étude parue dans Archives of General Psychiatry  de janvier 2010 montre que le pourcentage de mesures du glucose et des lipides sanguins avant la mise en route d’un traitement par olanzapine, Zyprexa*, n’a pas été modifié par la recommandation précédente, mais les prescriptions d’olanzapine ont chuté alors que celle de l’aripiprazole, Abilify*, qui présente moins d’inconvénients de ce type (mais il en a d’autres) augmentaient. Ce changement de prescription peut avoir diverses raisons autres que les recommandations de la FDA, notamment publicitaires.

Cette publication attire l’attention sur les troubles métaboliques provoqués par les antipsychotiques et incite à faire un bilan biologique, certes sommaire, avant la mise en route d’un traitement, il servira de base de comparaison par la suite.

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