Antagonistes de l’angiotensine II, sartan, et risque de démence

Une étude parue dans le BMJ du 12 janvier 2010 compare chez des hommes de plus de 65 ans l’influence de divers médicaments antihypertenseurs sur l’incidence des démences, en particulier la maladie d’Alzheimer.

L’étude aboutit à la conclusion que le traitement par antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, les «  sartan », s’accompagne d’une réduction de l’incidence et de la progression des démences, en particulier la maladie d’Alzheimer, comparativement aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion, IEC (c’est le lisinopril qui a été pris comme référence) et des autres antihypertenseurs et ceci sans qu’il y ait de différences notables de pression artérielle entre les groupes.

Le choix du lisinopril comme référence des IEC est discutable car le lisinopril est considéré comme ayant une faible pénétration dans le cerveau et en matière d’effet sur le déclin cognitif, il faut différencier les IEC selon leur pénétration dans le cerveau.

Cet effet des inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II sur le déclin cognitif est un élément en faveur de leur choix dans le traitement de l’hypertension artérielle mais il y a d’autres paramètres à prendre en compte.

Pour en savoir plus, voir IEC et antagonistes de l’angiotensine II.

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