L’anacétrapib fera-t-il mieux que le torcétrapid ?

Nous avons déjà parlé du torcétrapid, un inhibiteur du CETP (cholesteryl ester transfer protein) qui provoque une augmentation du HDL cholestérol. La poursuite de l’expérimentation clinique du torcétrapid a été interrompue lorsqu’on s’est aperçu qu’il augmentait la mortalité et les accidents cardiovasculaires, peut-être en partie du fait de l’augmentation de la pression artérielle.

L’anacétrapid est un nouvel inhibiteur du CETP en cours de développement. Une étude de phase I publiée dans le Lancet du 8 décembre 2007 et intitulée « Effect of the cholesteryl ester transfer protein inhibitor, anacetrapid on… » montre que la prise quotidienne d’anacétrapid par voie buccale pendant 1 mois provoque une élévation du HDL-cholestérol et un abaissement du LDL-cholestérol  sans apparemment augmenter la pression artérielle.

Au cours de cet essai de courte durée, il n’est pas apparu de signes de toxicité de l’anacétrapid mais il faudra encore beaucoup d’études  pour s’assurer de son efficacité et de sa bonne tolérance. Sa commercialisation éventuelle n’est pas pour demain.

Anacétrapid, additif décembre 2010 :

Les résultats d’un essai clinique publiés dans le NEJM montrent que l’anacétrapid, pris à la dose de 100 mg par jour pendant un an et demi, a nettement abaissé le LDL cholestérol (- 40 %) et doublé le taux de HDL cholestérol sans entrainer d’effets indésirables notables, ce qui le différencie du torcétrapid. Le principal critère d’évaluation de l’anacétrapid devrait être la mortalité toutes causes confondues mesurée sur plusieurs années.

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