Menace sur les é

Beaucoup de médicaments comportent les lettres « e » et « é » dans leurs dénominations communes internationales et commerciales. On constate que, dans un très grand nombre de noms de médicaments nouveaux, des lettres qui naturellement en français se prononcent « é » sont des « e ». Cette pratique fait qu’il y a similitude d’écriture entre les mots anglais et français mais qu’il y a discordance entre la manière d’écrire et de prononcer les mots en français.

Que faire, mettre des « é » là où ils semblent aller de soi ou mettre des « e » partout et alors soit prononcer les mots comme ils s’écrivent, avec des « e », soit prononcer les mots comme si les « e » étaient des « é », c’est sans doute ce que l’on fait le plus souvent.

Pour ma part, j’ai tendance à mettre des « é » mais je commence à hésiter car ce sont les « e » qui ont gagné .Du côté des autorités officielles, qui suivent sans doute l’avis des laboratoires pharmaceutiques, c’est déjà fait ; on harmonise, sans hésiter par ailleurs à multiplier les noms de fantaisie de certaines spécialités. Et puis, il est vrai qu’à l’ordinateur il est plus facile de faire des « E » majuscules que des « É ».

Un commentaire concernant “Menace sur les é

  1. Il est en effet souvent difficile d’orthographier convenablement le nom d’une molécule, qu’il s’agisse de la DCI ou du nom commercial. Sur leurs sites web, les industriels utilisent le plus souvent les majuscules, ce qui ne facilite rien… Ma solution : 1) une recherche dans les pages « France » de Google « France » avec les deux graphies ; 2) une (rapide) analyse quantitative = que sont les usages ; enfin, 3) analyse qualitative : que disent (ou plutôt, comment écrivent !) les sites dont j’espère que la graphie peut être considérée comme une référence, c’est-à-dire le Ministère de la Santé (les AMM et autres notifications), la HAS, etc. (dont Pharmacorama..)

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