Traitement des troubles dépressifs

Le problème du traitement des troubles dépressifs chez l’enfant et l’adolescent a été souligné dans plusieurs articles récents. Le traitement des troubles dépressifs de l’adulte et des personnes âgées rencontre également quelques difficultés soit en raison de l’absence de réponse au traitement initial soit en raison des rechutes après bonne réponse initiale, comme le montrent les articles qui suivent.

Chez des personnes de plus de 70 ans souffrant d’un état dépressif majeur et ayant répondu favorablement au traitement par paroxétine (Deroxat*, Divarius*) et psychothérapie, le maintien du traitement par paroxétine pendant deux ans a réduit nettement la fréquence des rechutes alors que le maintien de la psychothérapie seule ne le faisait pas.

Résumé français de cet article : Traitement d’entretien de la dépression majeure chez le sujet âgé.

Chez des adultes souffrant d’un état dépressif majeur n’ayant pas répondu favorablement à un traitement par un inhibiteur spécifique de la recapture de sérotonine, le citalopram (Seropram*), le passage à un autre antidépresseur soit bupropion LP (Zyban* LP qui n’a pas en France l’AMM. comme antidépresseur), soit la sertraline (Zoloft*), soit la venlafaxine LP (Effexor*LP) a permis d’obtenir une réponse favorable chez environ un quart des malades qui n’avaient pas répondu au citalopram.

Résumé français de cet article : Buproprion LP, sertraline ou venlafaxine LP après un échec des ISRS dans la dépression.

Chez des adultes souffrant d’un état dépressif majeur n’ayant pas répondu à un traitement par

citalopram, un traitement complémentaire (en plus du citalopram) par bupropion* LP ou par buspirone (Buspar*) a permis d’obtenir une amélioration chez environ un tiers des malades. Le bupropion a cependant donné de meilleurs résultats que la buspirone.

Résumé français de cet article : Intensification thérapeutique après échec des ISRS dans le traitement de la dépression.

Ces articles montrent que le choix d’un antidépresseur se fait à tâtons car on n’a pas encore trouvé de critères pour justifier un choix, si ce n’est la prise en compte des effets indésirables possibles de chacun. Le premier article analysé inciterait à prolonger la prise de l’antidépresseur lorsqu’il a donné des résultats favorables et qu’il est bien toléré.

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