Anidulafungine, Ecalta*, antifongique à administration intraveineuse, usage hospitalier et accès au RCP

L’anidulafungine (anidulafungin en anglais) est un antifongique commercialise en France sous le nom d’Ecalta*, la déclaration de commercialisation de Pfizer date du 10/06/2011. Ecalta* est une préparation destinée à être administrée par voie intraveineuse en milieu hospitalier.

L’anidulafungine a été introduite dans  Pharmacorama en 2007.  En 2009 j’ai indiqué que la micafungine, produit similaire à l’anidulafungine, venait d’être commercialisée en France sous le nom de Mycamine* et j’établissais un lien vers le RCP de Mycamine* mais ce lien n’est plus fonctionnel.

Nous aurions donc en France actuellement commercialisés trois médicaments à peu près similaires

  • Caspofungine, Cancidas*
  • Micafungine, Mycamine*
  • Anidulafungine, Ecalta*

Dans le Répertoire des Spécialités Pharmaceutiques de l’Afssaps, qui s’appellerait maintenant « base Ecodex », pour Cancidas*, Mycamine*, Ecalta*, à « documents de référence disponibles » on trouve «  aucun » et donc pas de RCP. Sur le site de l’Afssaps il est écrit « Les RCP et notices des AMM européennes issues de la procédure dite centralisée ne sont pas actuellement disponibles sur ce site, l’Afssaps n’assurant pas la maîtrise électronique de ces données. Ces documents sont consultables sur le site de l’EMEA. » Le mot « actuellement » c’est de l’humour, ils ne l’ont jamais été. De plus, les liens URL que l’on établit vers des données bien ciblées changent ou disparaissent au gré des vents ; au mieux on trouve « This URL no longer exists », sans autre explication. Quand il y a des liens entre Afssaps et EMEA pour un médicament donné, ce lien ne renvoie pas directement au médicament concerné mais à la page d’accueil de l’EMEA où on recommence sa recherche.

Il serait temps de faciliter l’accès aux RCP des médicaments commercialisés en France.

Voir ce texte et cet autre.

3 commentaires on “Anidulafungine, Ecalta*, antifongique à administration intraveineuse, usage hospitalier et accès au RCP

  1. Bonjour,

    Les demandes d’AMM étant de plus en plus gérées par procédure centralisée (demande d’autorisation au niveau européen) c’est sur le site de l’EMA (agence européenne du médicament, ex-EMEA) qu’il faut chercher.

    En tappant sur un moteur de recherche, « EMA Ecalta » on tombe facilement sur le RCP en français de la spécialité recherchée (http://www.ema.europa.eu/docs/fr_FR/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/000788/WC500020673.pdf)
    De manière générale le site de l’EMA est mieux fait, plus fiable car plus fréquemment remis à jour que celui de l’AFSSAPS.

  2. Bonjour !

    Pendant l’été 2004 un neurologue de Brive a administré à mon père du Sinemet à fortes doses pendant une longue période. Lors de la prise de ce médicament mon père âgé de 80 ans depuis le mois de novembre 2004 avait des mouvements involontaires. Ce produit ne lui convenait pas du tout. Ce neurologue ce qu’il y’a de plus grave ne l’a revu qu’après la fin de la prise du Sinemet et lui a fait un électromyogramme en disant que ce n’était pas la maladie de Parkinson et qu’il arrêtait ce médicament. Il n’avait qu’à lui faire l’examen avant de lui donner ce médicament cela aurait êté mieux car depuis qu’il a pris le Sinemet mon père se trouve avec la tête penchée le menton sur les épaules. Le kiné vient mais jusque là elle n’a pas pu être redressé. J’ai lu sur le Vidal des médicaments que le Sinemet après arrêt du traitement peut laisser des raideurs invalidantes ou des mouvements involontaires.

    Voila qu’en pensez-vous !

    Amitiés et remerciements par avance à ceux où celles qui me répondront.

    • Je ne crois pas il soit possible de vous aider à éclaircir le cas de votre père à partir de ces quelques renseignements.
      Par contre, je crois qu’il faut attirer l’attention sur le fait que les spécialistes prescrivent souvent des traitements de longue durée car il y a généralement chez eux un long délai entre deux rendez-vous. Si dans cet intervalle des ennuis apparaissent il faut demander l’avis du médecin généraliste qui, en fonction des circonstances, pourra prendre la décision de poursuivre, de modifier ou d’arrêter le traitement.
      Bien à vous.
      Docteur Pierre Allain

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *