En fonction de leur spécificité d’action sur les récepteurs ß1 (effets cardiaques essentiellement) ou ß2 (vasodilatation, bronchodilatation et relâchement utérin), les agonistes ß sont classés en ß1-mimétiques, ß2-mimétiques ou mixtes, c’est-à-dire à la fois ß1 et ß2-mimétiques. La plupart de leurs effets résultent de l’activation de l’adénylcyclase et de l’augmentation de la concentration intracellulaire d’AMPc.
Le médicament de référence de cette classe est la dobutamine qui provoque une stimulation cardiaque avec, notamment, un effet inotrope et un effet chronotrope positifs et augmentation du débit cardiaque. Elle augmente aussi l’excitabilité cardiaque et peut faire apparaître des troubles du rythme. Les propriétés pharmacologiques complexes de la dobutamine s’expliquent en partie par l’existence de deux énantiomères qui n’ont pas exactement les mêmes effets.
La dobutamine, qui s’administre seulement en perfusion, est utilisée en milieu hospitalier pour traiter des insuffisances cardiaques aiguës, syndromes dits de bas débit.
Les contre-indications à son emploi sont les obstacles mécaniques au remplissage ou à l’éjection cardiaque.
-   L’augmentation                         de la concentration intracellulaire d’AMPc par stimulation                         ß1                         provient d’une augmentation de sa synthèse par activation                         de l’adénylcyclase. Mais elle peut aussi être obtenue                         par inhibition des phosphodiestérases qui normalement                         inactivent l’AMPc en la transformant en 5’AMP inactif.                         Les phosphodiestérases sont généralement classées en sept                         familles en raison de leurs particularités.                       
- Il existe des inhibiteurs non spécifiques des phosphodiestérases comme la caféine et la théophylline qui ont en outre d’autres mécanismes d’action (Voir « Adénosine, antagonistes, ATP ».) et des inhibiteurs spécifiques des phosphodiestérases de type III présentes surtout dans le myocarde : ce sont l’amrinone (qui n’est plus commercialisé en France), la milrinone et l’énoximone et des inhibiteurs des phosphodiestérases de type v comme le sildénafil.
- En raison de leur effet inotrope positif et de leur effet vasodilatateur, la milrinone et l’enoximone sont utilisés pour traiter les défaillances myocardiques aiguës. Ils n’ont pas donné de résultats satisfaisants en administration chronique. Un dérivé plus récent, la vesnarinone, qui semblait prometteur, a au cours d’une étude augmenté la mortalité.
- Il existe des inhibiteurs non spécifiques des phosphodiestérases comme la caféine et la théophylline qui ont en outre d’autres mécanismes d’action (Voir « Adénosine, antagonistes, ATP ».) et des inhibiteurs spécifiques des phosphodiestérases de type III présentes surtout dans le myocarde : ce sont l’amrinone (qui n’est plus commercialisé en France), la milrinone et l’énoximone et des inhibiteurs des phosphodiestérases de type v comme le sildénafil.

