Auteur : Pierre Allain

Antigènes

La défense de l’organisme contre le milieu extérieur comporte une immunité dite naturelle, c’est-à-dire existant en absence de tout contact avec un antigène, et une immunité dite acquise, c’est-à-dire apparaissant après contact de l’organisme avec des molécules étrangères qui sont des antigènes.

Les défenses naturelles comportent les barrières protégeant l’organisme, peau et muqueuses, le complément présent dans le sang, les cellules phagocytaires, les polynucléaires neutrophiles et les monocytes circulants, les macrophages tissulaires, les cellules tueuses naturelles, NK (natural killer cells), des messagers libérés surtout par les macrophages, interférons a et ß et TNF (tumor necrosis factor).

Les défenses immunitaires acquises sont activées par la présence d’un antigène, elles comportent divers types de cellules : macrophages, cellules de Langerhans de l’épiderme, cellules dendritiques cutanées, lymphocytes B à l’origine des anticorps ou immunoglobulines, lymphocytes T et diverses cytokines. Il s’agit d’une immunité active car l’organisme réagit à la présence de l’antigène.

Cette immunité active se différencie de l’immunité passive qui peut être obtenue en administrant au sujet à protéger des anticorps ou des lymphocytes.

Le système immunitaire a deux caractéristiques essentielles :

  • la mémoire : un seul contact avec un antigène, comme dans le cas de certaines vaccinations, peut protéger l’organisme pendant toute la durée de sa vie.
  • l’importance des contacts intercellulaires et intermoléculaires nécessitant une complémentarité stéréochimique comme dans le cas des réactions antigène-anticorps.