Le ganirelix ou ORGALUTRAN* est un nouveau médicament antagoniste des récepteurs hypophysaires de la gonadoréline ou GnRH. Il s’ajoute au cétrorelix ou CETROTIDE* commercialisé auparavant.
L’inhibition des effets de la gonadoréline a plusieurs applications thérapeutiques théoriquement possibles mais pour le moment la seule retenue est la suivante : "Prévention des pics prématurés d’hormone lutéinisante (LH) chez les femmes en cours d’une hyperstimulation ovarienne contrôlée (HOC) dans le cadre des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP). Dans les études cliniques, ORGALUTRAN* a été utilisé en association avec une hormone folliculostimulante humaine recombinante (FSH)".
La prescription d’ORGALUTRAN* est réservée aux spécialistes expérimentés dans le traitement de l’infertilité.
L’administration d’un antagoniste des récepteurs de la gonadoréline conduit à l’inhibition de la sécrétion de LH et FSH comme le fait l’administration continue d’un analogue de la gonadoréline qui provoque cependant une hyperstimulation initiale transitoire non recherchée. Cette hyperstimulation ne devrait pas, en principe, exister avec un antagoniste. Voir Hormone hypothalamique, Gonadoréline.
Pour en savoir plus:
Diedrich K, Ludwig M, Felberbaum RE.
The role of gonadotropin-releasing hormone antagonists in in vitro fertilization.
Semin Reprod Med 2001;19(3):213-20
Fluker M, Grifo J, Leader A, Levy M, Meldrum D, Muasher SJ,
Rinehart J, Rosenwaks Z, Scott RT Jr, Schoolcraft W, Shapiro DB;
The North American Ganirelix Study Group.
Efficacy and safety of ganirelix acetate versus leuprolide acetate in women undergoing controlled ovarian hyperstimulation.
Fertil Steril 2001 Jan;75(1):38-45