Les immunoglobulines polyvalentes d’origine humaine sont composées à 97% d’IgG correspondant à la présence d’une grande diversité d’anticorps contre divers agents infectieux notamment. Elles sont préparées à partir de pools de plasma provenant d’un grand nombre de donneurs.
Elles sont utilisées pour corriger une déficience ou pour modifier l’état immunitaire au cours de maladies à composante immunitaire.
TEGELINE* Inj |
Les immunoglobulines polyvalentes ou normales sont administrées pour corriger un déficit immunitaire primitif, certains déficits secondaires à une leucémie, un myélome ou à des infections récidivantes.
Les gammaglobulines polyvalentes ont été par le passé largement utilisées en vue de prévenir des infections récidivantes et en vue d’atténuer diverses manifestations allergiques.
Actuellement, on les utilise pour corriger une hypogammaglobulinémie primitive ou secondaire à une leucémie lymphoïde chronique ou à un myélome et pour réduire les infections bactériennes récidivantes chez les immunodéprimés.
Elles sont également prescrites à doses très élevées, jusqu’à 1 g/kg/jour, pour freiner l’évolution de certaines maladies – dont la physiopathologie est mal connue – mais comporte une composante de type immunitaire. L’administration d’immunoglobulines a montré son efficacité – au moins transitoire – dans le traitement de la thrombocytopénie d’origine immunologique, appelée aussi purpura thrombogénique idiopathique. Les immunoglobulines peuvent avoir un effet bénéfique dans le traitement du syndrome de Guillain-Barré, des polyneuropathies démyélinisantes, de la sclérose en plaques, du syndrome myasthénique de Lambert-Eaton, des dermatomyosites.
Les immunoglobulines polyvalentes contiennent diverses molécules si bien que leur mécanisme d’action est complexe : en intervenant à plusieurs niveaux, elles modifient l’équilibre immunitaire du malade et peuvent ainsi avoir un effet bénéfique.