Auteur : Pierre Allain

Médicaments et acétylcholine – Points de repère chronologiques

Au début des années 1900 la libération de substances lors de la stimulation du sympathique et du parasympathique était suspectée (Langley, Dixon, Dale). Cette libération a été démontrée en 1921 par Otto Loewi en stimulant le nerf vague d’un cœur de grenouille perfusé par un liquide qui perfusait ensuite un autre cœur de grenouille. La fréquence de battements de ce deuxième cœur de grenouille ralentissait peu de temps après la stimulation du vague innervant le premier cœur. C’est l’acétylcholine qui était responsable de ce ralentissement.

Les préparations de belladone, Atropa belladona, sont connues depuis l’antiquité. L’atropine a été isolée à partir de la belladone en 1831. L’effet antagoniste de l’atropine vis à vis de la stimulation du parasympathique est connue depuis les années 1870.

La d-tubocurarine a été introduite en anesthésiologie vers 1945.

La nicotine a été isolée du tabac en 1828.

La physostigmine ou ésérine, isolée de la fève de Calabar en 1864, a été utilisée en thérapeutique en 1877.

Les anticholinestérasiques à effet irréversible ont été synthétisés autour des années 1940.