Beta-bloqueurs après infarctus du myocarde

Les bêta-bloqueurs comme l’aténolol, le bisoprolol, l’acébutolol, sont utilisés dans le traitement de l’infarctus du myocarde. 

Une étude française publiée dans le BMJ en octobre 2016 étudie la mortalité post-infarctus du myocarde selon les modalités de prescriptions du bêta-bloqueur, notamment la durée. Cette étude confirme  que l’utilisation de  les bêta-bloqueurs dés le début de l’infarctus réduit  très nettement la mortalité à 1 mois  et aussi à 1 an toutefois à un moindre degré. Par contre elle montre que la poursuite du traitement par bêta-bloqueur au delà de 1 an, jusqu’à 5 ans, ne semble pas réduire la mortalité. Par ailleurs l’étude montre que la poursuite du traitement par statines  réduit la mortalité sur le long terme.

Les auteurs reconnaissent que des biais dans l’observance du traitement ont pu exister et que leurs résultats demandent confirmation. L’effet bénéfique d’un traitement, même net au début, peut s’atténuer avec le temps, voire disparaître ou s’inverser. 

 

3 commentaires on “Beta-bloqueurs après infarctus du myocarde

    • Bonsoir,

      il est surtout conseillé de ne PAS tirer de conclusion d’études isolées et de consulter votre cardiologue qui lui SAIT si votre coeur en a besoin ou non et les éventuelles modalités d’arrêt.

      • J’ai résumé d’une manière très succincte les conclusions d’un article écrit par des cardiologues sur la durée de traitement post-infarctus par bêta-bloqueurs. Je n’ai pas d’opinion personnelle sur la durée optimale de ce type de traitement.

        Il est clair que l’arrêt éventuel d’un traitement par bêta-bloqueurs dans cette indication est du ressort du cardiologue qui précisera de plus les modalités de l’arrêt.

        Le « cardiologue SAIT »; le savoir en médecine est fluctuant et changeant, la dernière nouvelle n’est pas toujours la bonne mais pas nécessairement fausse non plus. La décision d’arrêter un traitement qui a été efficace et l’est peut-être encore, peser les avantages et les inconvénients de sa poursuite, est une tâche difficile, même pour un cardiologue averti.

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